C’est la vérification, de façon consentie par l’utilisateur, de plusieurs gestes barrières à son entrée dans un établissement : port du masque, désinfection des mains, distanciation sociale et mesure de température.
Ces solutions « tout-en-un » ont l’avantage de faciliter l’application de plusieurs gestes barrière à la fois. Elles accélèrent les processus de sûreté sanitaire à l’endroit des contrôles d’accès physique. Elles fonctionnent par ailleurs en mode « duale », non-connecté ou connecté. Cette souplesse permet aux entreprises de migrer progressivement vers une expérience d’usage pérenne et sécurisée, en conformité avec les exigences Européennes du RGPD et de la CNIL en France.

Pour renforcer le niveau d’assurance du personnel, des passagers, visiteurs, clients ou patients contre le risque de propagation du coronavirus.
Pour être appliquées à l’entrée ou à l’intérieur d’un bâtiment, les mesures de protection de première nécessité doivent être gérées de manière rentable, pratique et sûre.

Comme indiqué, les bénéfices peuvent se mesurer en termes de rentabilité, de confort d’usage et de niveaux de confiance, pour chacune des parties prenantes : l’entreprise, l’utilisateur et l’autorité.
Dans cette optique, nous avons passé au crible quatre solutions «tout-en-un» fabriquées en France, en Allemagne et aux États-Unis, et une demi-douzaine de monodoses de gel hydroalcoolique d’origine Française.

Chaque solution combine un bon rapport coût-bénéfice pour l’entreprise, un confort d’usage optimal et une confiance accrue pour les autorités sanitaires et réglementaires.

En facilitant, de façon quasi simultanée et automatique, la gestion des gestes barrière…

Un niveau d’assurance élevé contre le risque de vol physique requiert des serrures à 3 points. Les solutions d’authentification « forte », qui nous assurent contre les risques d’usurpation d’identité numérique, s’appuient sur l’usage d’au moins deux facteurs d’authentification.
De la même manière, renforcer notre niveau d’assurance contre les risques d’infection motive l’usage de solutions qui gèrent plusieurs gestes barrière à la fois.

Toutes les entreprises, sans exception, renforcent leur protection contre les risques de propagation du coronavirus. Ceci dit, certains secteurs d’activités sont plus proactifs que d’autres : la santé et le médico-social, le transport, le CHR… Partout en Europe comme en France , l’extension des situations d’alerte maximale à des territoires de plus en plus nombreux, le couvre-feu nocturne… vont privilégier l’usage de solutions qui facilitent l’application des gestes barrière.

En fonction de l’endroit où sont basés les fournisseurs, des Centres Hospitaliers, des EHPAD, des opérateurs de transport, mais aussi des supermarchés, des salles de fitness, des cafés, des hôtels et des restaurants, des écoles et des universités, des administrations…

Les utilisateurs finaux (environ 80%, selon les sondages) n’ont pas de problème à ce que, avec leur consentement, des technologies biométriques vérifient l’application du port d’un masque et prennent leur température. Ceci dit, l’usage d’une caméra thermique peut représenter un risque de propagation en cas d’usage partagé. L’usage peut générer un stress si c’est un tiers qui tient la caméra. Une solution « sans contact » qui respecte la confidentialité des données personnelles médicales est donc la bienvenue.

L’investissement dans un système multi-facteur oscille entre 1500€ et 3000€ par unité, et beaucoup moins en nombre. Loué 200€ par mois, le coût de revient est de 6€ par jour ou 6 centimes par utilisateur à raison d’une centaine d’usages par unité/jour…

Les solutions non-connectées vérifient le port d’un masque sans rien enregistrer. Les solutions connectées peuvent en revanche lier cette vérification à une biométrie faciale préenregistrée, avec ou sans masque : le rapport de performance est le même.

L’intérêt des solutions non connectées est de ne sauvegarder aucune donnée. Elles ne sont donc pas concernées par le RGPD. Les entreprises qui déploient des solutions connectées doivent en revanche s’y conformer.

La CNIL a émis un règlement sur leur usage quand ces caméras sont connectées au système de contrôle d’accès de l’entreprise.

Certaines solutions permettent un pré-enregistrement en ligne. L’accès d’employés ou de visiteurs réguliers, par exemple, est alors plus rapide. Les utilisateurs non enregistrés doivent décliner leur identité à l’accueil comme c’est le cas dans la quasi-totalité des entreprises aujourd’hui.

De façon libre et consentie, les utilisateurs enregistrent leurs coordonnées via une application ou une page web connectée au serveur de l’établissement. Ces données peuvent alors inclure – ou non — des données de biométrie

Parce qu’à la différence des cocktails servis à l’apéro, les cocktails de bactéricide, fongicide et autre virucide appliqués sur nos mains se consomment « sans modération. » Dans la durée, leur usage à haute dose comporte des risques si leur fabrication n’est pas certifiée comme conforme à des normes très précises.

Les solutions permettent de respecter la réglementation en vigueur telle qu’inscrite dans le Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19 du 16 Octobre 2020 où, « pour être autorisée, la prise de température ne doit pas être obligatoire et ne doit pas faire l’objet d’un traitement automatisé.» Le 26 Juin 2020, un arrêté du juge des référés du tribunal administratif de la cour de Versailles avait statué sur leur usage dans une collectivité, à condition que le dispositif n’ait pas de mémoire, ne soit pas connecté et que son usage ne soit pas obligatoire.

Le fait est que l’usage de données biométriques d’origine thermique se généralise et qu’il est difficile de le refuser, comme dans les restaurants où les caméras thermiques portables se sont massivement répandues en l’espace de quelques mois.

En fonction des solutions, la distance varie entre 30cm et 1m, voire plus. L’écran du dispositif aide l’utilisateur à positionner son visage à la bonne distance. La vérification du port d’un masque prend moins d’1 seconde et un contrôle de température moins de 2’’. Avec l’expérience, en incluant la désinfection des mains, l’ensemble des vérifications prend moins de 10 ».

Entre +/- 0,3 et +/-0,5 degrés. Le capteur mesure la température de la peau, et pas l’existence d’une fièvre.

Les établissements définissent les seuils de température à partir desquels un signal peut être émis, qu’il soit lumineux ou sonore, vers l’utilisateur seulement ou un autre poste lorsque l’équipement est conne

Oui, des personnes mesurant entre 1,45 m et 1,95 m de hauteur.

Oui, directement au portail de l’entreprise ou via la lecture d’un code QR ou d’un badge professionnel. Les solutions qui offrent cette fonction offrent des connecteurs conformes aux standards du marché.

La gestion des données des modèles « connectés » concerne la génération de statistiques anonymes, capables d’améliorer la gestion des protocoles de sécurité sanitaire par l’entreprise qui déploie la solution, voire d’autres parties prenantes, comme les Agences Régionales de Santé. Les évolutions à venir prévoient d’autres services de gestion de données comme la personnalisation des informations qui s’affichent à l’écran de la borne, par exemple, ou la diffusion de messages adaptées à des campagnes d’information, comme #POURQUOIJELEFAIS en Bourgogne-Franche-Comté.

Dans la plupart des cas, chaque vérification affiche un message sur l’écran du dispositif. Cela peut être un « Oui / Non », une couleur ou un son.

Les fournisseurs dont nous parlons ont déjà déployé plusieurs centaines d’unités. Les délais de livraison varient d’1 semaine à 1 mois en fonction du paramétrage à effectuer ou du recours aux services du fournisseur.